Les politiques de change ! Comprendre les mécanismes de change (Suite)


On a vu précédemment que le prix d’une devise dépend de certains facteurs comme les échanges de biens et l’entrée /sortie de capitaux, tout laisse comprendre qu’une manipulation du taux de change peux influencer ces facteurs.  

Pour entreprendre de telles activités, les banques centrales disposent de politiques de change (Fonction du système de change adopté) leur permettant de faire pression sur le taux de change. La politique de change est un sous ensemble dans une politique économique qui permet de stabiliser les prix, d’avoir une équilibre extérieur etc….  


La politique de change peut avoir deux orientations : 

  1. Vers une appréciation monétaire  


Dans ce cas, les produits nationaux seront plus chers que les produits importés. La banque centrale de la devise en question s’engagera dans l’achat de sa devise sur le marché des changes. Une telle politique peut être utilisée pour combattre l’inflation sur les produits importés.

  

  

  1. Vers une dépréciation monétaire  

La banque centrale s’engagera dans la vente de sa devise sur le marché des changes. Dans ce cas les produits importes seront plus chers que les produits locaux. (Compétitivité prix des produits exportés). Cette politique peut servir à rééquilibrer le commerce extérieur,

  

En outre, la politique de change que doit mener une banque centrale dépend en grande partie de ses réserves. Par exemple  il s’agira de vendre des devises qu’il doit au préalable détenir. Ainsi, si une banque centrale veut agir sur sa balance de paiements, il devra non seulement mener une politique de change efficiente et efficace, mais doit aussi s’engager dans la manipulation de certains autres facteurs comme le taux d’intérêt et aussi procéder à un contrôle des changes. Ce processus porte le nom de triangle d’incompatibilité de Mundell. ( 1963) qui prend en compte ces 3 facteurs.  




Enfin, l’efficacité d’une politique de change soit consistant en une appréciation ou une dépréciation doit prendre en compte le degré de sensibilité (élasticité) de la demande par rapport aux produits. Par exemple, avec une dévaluation on s’attend à une hausse des exportations. Si la demande extérieure n’est pas sensible aux variations des prix, il se peut que rien ne se produit sur le marché. Dans le sens que la demande étrangère pour les biens nationaux ne varient malgré une baisse de prix. (Théorème des élasticités critiques de Marshall Lerner ) 

  

 

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