Théories de la croissance endogène - Le Capital Humain : Le modèle de Robert Lucas (1988) (suite)





 Le Capital Humain : Le modèle de Robert Lucas (1988)

En 1961, l’économiste Shultz fut le premier à vouloir assigner la croissance économique d’un pays au niveau de Capital humain qu’il possède. En effet, il eut à souligner : il y a peu de doute que l’investissement qui améliore les capacités des gens crée des différences dans la croissance économique et dans la satisfaction vis-à-vis de la consommation. Nous savons maintenant que l’oubli du Capital Humain biaise l’analyse de la croissance économique. Ensuite, en 1964, Becker publie sa théorie du Capital Humain qui présente le Capital Humain comme un actif, un patrimoine, un stock susceptible de procurer un revenu.


A mesure que l’individu acquiert de nouvelles connaissances, celui-ci devient plus productif ce qui crée des externalités positives pour les entreprises et pour l’économie. Dans le modèle, Robert Lucas fait correspondre l’accumulation du Capital Humain à l’efficacité du système de formation. Donc, plus le système éducatif (formation) est efficace plus il permettra à l’économie d’engranger un taux de croissance positif.  Ce qui sous-entend que les différences entre les économies riches et les économies pauvres résident dans le fait que dans les pays riches le système éducatif est efficace et dans les pays pauvres il est inefficace.


Donc, un développement des pays pauvres passe nécessairement par un développement de leur système éducatif. Le modèle de Lucas a le mérite d’intégrer le Capital Humain avec un vrai secteur d’accumulation du Capital Humain.


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